Tout est bien qui finit bien…
Tout est bien qui finit bien…
Andiamo ad ascoltare l’audio ouverture
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Laissez-moi m’expliquer. (Mi lasci spiegare.)
Ce sera long? (Ci vorrà molto tempo?)
Ce ne sera pas aussi long que votre ami. (Ci vorrà meno tempo che per il suo amico)
Bon. c’est nettement mieux comme cela. (Bene. È molto meglio così)
Notes
Il futuro
Il futuro può essere espresso mediante perifrasi, servendosi del verbo aller (andare):
Je vais lui poser la question. (Gli porrò – sto per porgli – la domanda.)
In questo caso, l’azione considerata deve avvenire molto presto. Altrimenti, si userà il futuro semplice, che per il verbo ausiliare être (essere) è:
je serai |
tu seras |
il sera |
nous serons |
vous serez |
ils seront |
Il sera à l’aéroport à 15 heures. (Sarà all’aeroporto alle 15.)
Nelle prossime lezioni avremo modo di vederne le altre forme.
Il verbo laisser (lasciare), come il verbo faire (fare), si comporta da semiausiliare:
Laissez-le parler. (Lasciatelo parlare.)
Je vous laisse finir. (La lascio finire.)
Abbiamo già visto più volte che il participio passato di un verbo si comporta come un semplice aggettivo e può essere sia predicato verbale sia attributo:
Un dessert sucré. (Un dolce zuccherato)
Les consommations sont réglées. (Le consumazioni sono pagate)
Forme speciali del comparativo:
bon (buono) fa meilleur (migliore) e mauvais (cattivo) fa pire (peggiore) in senso morale o plus mauvais (più cattivo)
In senso concreto:
Cet homme est un escroc, et son associé est pire que lui. (Quest’uomo è un imbroglione, e il suo socio è peggiore di lui)
Cette route est plus mauvaise que l’autre. (Questa strada è più brutta dell’altra)
L’avverbio bien (bene) ha per comparativo mieux (meglio), da non confondere con l’aggettivo meilleur (migliore).
Gli aggettivi in forma positiva o comparativa possono essere modificati da numerosi avverbi, quali nettement (nettamente), vraiment (veramente), absolument (assolutamente), parfaitement (perfettamente) ecc.:
C’est suffisamment grand, nettement mieux… (È abbastanza grande, decisamente meglio…)
Conosciamo ormai un certo numero di avverbi che indicano il presente: en ce moment (in questo momento), à présent (adesso), maintenant (ora), aujourd’hui (oggi), à l’heure actuelle (attualmente).
Abbiamo già incontrato l’aggettivo interrogativo quel (quale):
Quelle heure est-il? (Che ora è?)
Quel jour sommes-nous? (Che giorno è?)
Quel (femminile quelle; plurale quels, quelles) interroga sulla qualità, l’identità o la specie:
Prenez le crayon. – Quel crayon? (Prenda la matita. – Quale matita?)
Quels sont ces bruits bizarres? (Che cosa sono questi rumori strani?)
De quelle nationalité est-elle? (Di che nazionalità è?)
Andiamo ad ascoltare l’audio dialogue
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Dialogue
Tout est bien qui finit bien…
Nos quatre amis prennent un verre à une terrasse Place des Vosges
(I nostri quattro amici bevono qualcosa all’esterno di un caffè a Place des Vosges)
Bertrand: Alors, Annie, vous vous sentez mieux que tout à l’heure?
Annie: Nettement mieux.
Bertrand: Françoise, vous êtes remise de vos émotions?
Françoise: Cela va mieux.
Jacques: L’orage est tout à fait passé. Il faisait lourd tout à l’heure, à présent, il fait nettement meilleur.
Bertrand: Bon. Le baromètre est au beau fixe. Il va falloir repartir.
Annie: Comment, repartir?
Bertrand: Eh bien, oui, notre grande balade. Il y a maintenant un numéro supplémentaire, le clou de la soirée… La descente des escaliers du Sacré-Coeur!
Françoise: Eh bien, descente ou montée, cela me suffit pour aujourd’hui. Si je dois monter au Sacré-Coeur, ce sera à pied, ou par le funiculaire.
Bertrand: Je prends bonne note des observations de Madame. Il sera fait comme Madame le désire. Mais à présent, on y va, résolument!
Annie: Eh… Pas si vite! D’abord les consommations ne sont pas réglées, et j’insiste pour les régler. C’est un premier point.
Jacques: C’est malheureux de sortir avec des intellectuelles aussi bornées. Il n’y a pas de consommations à régler.
Françoise: Annie, tu n’as pas remarqué la manoeuvre de Jacques, tout à l’heure, quand il s’est levé discrètement pour aller au vestiaire…
Annie: Traître! Ma vengeance sera terrible! En tous cas, j’ai un deuxième point.
Bertrand: C’est là qu’on rit! Je parie que cela va être pire que le premier. Enfin, puisque les femmes ont le droit de s’exprimer en cette époque bizarre, laissons-les parler.
Françoise: Je vais parler pour Annie et moi-même. Nous insistons pour payer les frais de dépannage.
Bertrand et jacques: Quel dépannage?
Françoise: Eh bien, celui de la voiture.
Bertrand: Quelle voiture?
Annie: Votre voiture. La R 4. Vous avez bien une voiture…
Jacques: Erreur grossière. Il n’y a pas eu de dépannage. Donc il n’y a pas eu de frais de dépannage.
Françoise: Enfin si, vous avez bien payé quelque chose pour ce dépannage!!!
Bertrand: Jacques, on ne peut nier l’évidence. Il y a eu dépannage.
Jacques: Oui, et après dix heures du soir, dépanner une dépanneuse avec une voiture de tourisme, combien cela peut-il aller chercher? Bertrand, à ton avis?
Bertrand: Je ne sais pas, dans les 350 à 400 francs.
Jacques: Disons 400, ce sera plus facile. Le garagiste nous doit donc 400 francs, à partager entre quatre. Cela fait 100 francs chacun.
Bertrand: Je donne 100 francs à Françoise, tu donnes 100 francs à Annie, et n’en parlons plus. C’est bien ce que vous vouliez dire, mesdemoiselles?
Annie: Mais qu’est-ce que c’est que toute cette histoire?
Bertrand: Enfin, Annie, qui s’est baissé pour poser des pierres plates devant les roues?
Jacques: Qui a posé les planches sur les pierres?
Bertrand: Qui a poussé la R 4 pour la sortir du trou?
Jacques: Qui est allé avec la R 4 chercher du matériel au garage pour réparer la dépanneuse?
Bertrand: Qui a ensuite poussé la dépanneuse?
Jacques: Quel est celui qui a rendu service à l’autre?
Françoise: Vous voulez dire que vous ne lui avez rien payé?
Bertrand: Elle a compris! Elle a déjà compris! Non, mon petit. Pas un sou.
Jacques: C’est lui qui nous a dit «merci». françoise: Vous êtes sûrs que ce n’est pas une blague?
Bertrand: Enfin, vous avez été témoins des événements tout le temps!
Jacques: Nous ne mentons jamais. Croix de bois, croix de fer, si je mens, le vais en enfer!
Annie: Tout est bien qui finit bien, alors!
Bertrand: A nous les escaliers du Sacré-Coeur!
Annie et Françoise: Ah, non! Alors…
Mots et expressions
se baisser chinarsi
le baromètre il barometro
la blague[1] lo scherzo
le bois il legno
borné ottuso, limitato
le clou[2] la principale attrazione
la consommation la consumazione
la descente la discesa
désirer[3] desiderare
l’émotion, f. l’emozione
l’enfer[4], m. l’inferno
l’époque, f. l’epoca
l’événement[5], m. l’avvenimento, il fatto
l’évidence, f. l’evidenza
s’exprimer esprimersi
le fer il ferro
fixe stabile
les frais, m. pl. le spese
le funiculaire la funicolare
le garage l’autorimessa
grossier, -ère grossolano, -a
insister insistere
la manoeuvre[6] la manovra
le matériel l’attrezzatura
mentir[7] mentire
la montée la salita
nettement nettamente
nier negare
le numéro il numero
l’observation, f. l’osservazione
partager[8] dividere
plat piatto
la pierre il sasso, la pietra
le point il punto
régler pagare
se remettre rimettersi
résolument risolutamente
se sentir sentirsi
le sou [9] il soldo
supplémentaire supplementare
le témoin il testimone
le traitre il traditore
la vengeance[10] la vendetta
le vestiaire il guardaroba
tout est bien qui finit bien
tutto è bene quel che finisce bene
je me sens bien / je ne me sens pas bien
mi sento bene / non mi sento bene
prendre un verre bere qualcosa
tout à l’heure poco fa
je suis remis de mes émotions mi sono rimesso dall’emozione
il fait lourd c’è afa
le baromètre est au beau fixe il barometro è al bello stabile
c’est le clou de la soirée è la principale attrattiva della serata
je prends bonne note ne prendo nota
j’ai le droit de… ho il diritto di…
combien cela va chercher? quanto costerà?
à ton avis secondo te
dans les 350 à 400 euro da 350 a 400 euro
rendre service à quelqu’un fare un favore a qualcuno
pas un sou nemmeno un soldo
Notes
– Suffire (bastare, essere sufficiente); suffisant (sufficiente); suffisamment (sufficientemente).
[1] La blague (lo scherzo); la plaisanterie (la battuta); la farce (la burla, la farsa).
[2] Le clou, il chiodo; in senso figurato, il numero più appassionante di uno spettacolo.
[3] Désirer (desiderare); je suis désireux de…, sono desideroso di…; Madame désire (la signora desidera) era un’espressione usata dai domestici delle grandi famiglie nel XIX secolo.
[4] L’enfer, l’inferno; il contrario è le ciel, il cielo, e le paradis, il paradiso.
[5] Événement si scrive con due accenti acuti, ma si pronuncia come se fosse «évènement».
[6] Si fa une manoeuvre en volture (una manovra con la macchina); les soldats font des manoeuvres (i soldati fanno delle manovre).
[7] Mentir: je mens, ils mentent; le mensonge (la bugia). L’espressione usata da Jacques Croix de bois… è una cantilena infantile.
[8] La part (la parte); le partage (la spartizione); partager (spartire).
[9] Le sou è un’antica moneta di poco valore, dalla quale il detto: cela ne coute pas un sou (non costa niente).
[10] Vengeance (vendetta); se venger (vendicarsi di qualcosa).