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Leçon 59

On devait gagner!

On devait gagner!

Andiamo ad ascoltare l’audio ouverture

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Vous avez appris la nouvelle? (Ha saputo la notizia?)
Je viens de l’apprendre à l’instant. (L’ho appena saputa.)
Et vous en parlerez à votre frère? (E ne parlerà a suo fratello?)
Je vais lui en parler dès ce soir. (Gliene parlerò stasera stessa.)
Où est-il? (Dov’è?)
À la campagne. il se fait dorloter par mes parents. (In campagna. Si fa coccolare dai miei genitori.)

 

Notes

I sottogruppi verbali della 3a coniugazione.

Abbiamo già visto che il terzo gruppo si divide in vari sottogruppi e che numerosi verbi si coniugano a volte su un determinato modello. Prendete l’abitudine di collegare ogni nuovo verbo al suo sottogruppo; per esempio, incontrerete in seguito i verbi détendre (allentare), sous-entendre (sottintendere), fendre (spaccare), suspendre (sospendere); avete pensato subito, leggendoli qui, che si coniugano sul modello di tendre (tendere) o attendre (aspettare), cioè sono dello stesso sottogruppo al quale appartengono altri verbi che ormai conoscete bene, come entendre (sentire), prétendre (pretendere), descendre (scendere), prendre (prendere), rendre (rendere), vendre (vendere), fondre (fondere), perdre (perdere), interrompre (interrompere)?

Il verbo surprendre (sorprendere) segue il modello di prendre (prendere). Distraire (distrarre), che sentirete nel dialogo, appartiene a un piccolo sottogruppo coniugato sul modello di traire (mungere) e costituito dai suoi composti soustraire (sottrarre), abstraire (astrarre), extraire (estrarre).

Presente: je distrais, nous distrayons, vous distrayez, ils distraient.

Imperfetto: je distrayais, nous distrayions, vous distrayiez, ils distrayaient.

Pass. pross.: j’ai distrait etc.

Futuro: je distrairai etc.

Part. pres.: distrayant; part. pass: distrait.

Si dice:

Un spectacle distrayant. (Uno spettacolo piacevole.)

Il est très distrait. (È molto distratto.)

Cercate di acquistare una sempre maggiore scioltezza nel coniugare i verbi e soprattutto… cercate di non fare errori! In questa lezione state molto attenti alla differenza tra passato «recente» e prossimo, da un Iato, e tra futuro semplice e futuro perifrastico dall’altro, come nelle quattro frasi del dialogo all’inizio di questa lezione. Il futuro perifrastico (o «prossimo»), che indica l’imminenza di un avvenimento, si può trovare anche in un contesto passato; in questo caso l’ausiliare aller si coniuga all’imperfetto:

J’allais lui téléphoner lorsqu’il est arrivé. (Stavo per telefonargli quando è arrivato.)

Il allait gagner l’étape, mais juste ce jour-là sa femme a eu un accident. (Stava per vincere la tappa, ma proprio quel giorno sua moglie ha avuto un incidente.)

Abbiamo già visto la struttura:

Elle fait faire une robe. (Fa fare un vestito)

Elle se fait faire une robe. (Si fa fare un vestito)

Se il soggetto che promuove l’azione ne è allo stesso tempo beneficiario, si usa la forma riflessiva:

Elle se fait dorloter par mes parents. (Si fa coccolare dai miei genitori)

La forma riflessiva viene usata per estensione in francese, anche se il soggetto non esercita volontariamente l’azione su se stesso, e questo può provocare delle ambiguità: così ad esempio, quando si dice «elle s’est tuée» (si è uccisa), è necessario precisare se si tratta di un suicidio o di un incidente, a meno che la cosa non risulti chiaramente dal contesto generale del discorso.

L’uso per estensione del riflessivo può anche influenzare la struttura causativa: quando si dice «je me suis fait faire une robe» (mi sono fatta fare un vestito), l’atto è volontario; ma se viene detto «il s’est fait tuer bêtement au cours d’une chasse» (si è fatto uccidere stupidamente in una battuta di caccia) si tratta di un valore passivo del riflessivo (il a été tué = è stato ucciso).

La moltiplicazione si esprime nel seguente modo:

3 x 8 = 24 si legge: trois fois huit, vingt-quatre.

Abbiamo ripetutamente detto che la struttura della frase orale, per varie ragioni di espressività, è molto spesso più libera della frase scritta: Così invece di dire:

Le coureur italien a ramassé de nombreuses primes. (Il corridore italiano ha preso numerosi premi)

Bertrand esclama, con tono misto di ammirazione e di stizza:

Qu’est-ce qu’il a ramassé comme primes, l’Italien! (Quanti premi ha preso l’italiano!)

 

Andiamo ad ascoltare l’audio dialogue

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Dialogue
On devait gagner!

Bertrand est passé chercher Françoise, qui n’est pas encore rentrée à l’hôtel. Il y a trouvé Jacques, qui vient d’arriver pour dire un petit bonsoir à Annie

(Bertrand è passato a cercare Françoise, che ancora non è rientrata in albergo. Lì ha incontrato Jacques, che è venuto a salutare Annie)

Annie: Si ce n’est pas une surprise, je peux savoir ce que nous allons faire l’après-midi du 14?
Jacques: Eh bien, finalement, comme je t’ai dit, mes parents ne seront pas là. Ma grand-mère est malade, et ils vont aller trois jours à Orléans pour la voir un peu, et la soigner…
Annie: C’est grave?
Jacques: Ce n’est jamais grave avec ma grand-mère, elle est solide comme un roc… Mais elle aime bien se faire dorloter par sa fille de temps en temps…
Annie: De toute façon, c’est toujours entendu comme cela pour l’après-midi du 14, on ira voir l’arrivée du Tour?
Bertrand: Du Tour? Du Tour!?! Le Tour n’arrive pas jeudi!!!
Annie: Ah bon? Alors je n’ai rien compris.
Bertrand: Mais enfin Sylvie, euh! Je veux dire, Annie, vous me faites bafouiller, jeudi, JEUDI 14, le Tour est à Charleville! Annie!!! Ils font l’étape Charleville-Chantilly vendredi…
Jacques: Et samedi, c’est la finale… L’étape contre la montre. 128 kilomètres… Huit fois un circuit de 16 kilomètres…
Bertrand: 126 kilomètres et 720 mètres. 8 fois 15 kilomètres 840…
Annie: Alors c’est samedi qu’on va… jacques: Tu as vu l’arrivée hier soir à Lyon?
Jacques: Je viens seulement de la voir sur le magnétoscope de mon père.
Annie: Alors samedi…
Bertrand: Moi, je crois que le Tour est joué… Pour l’Italien, maintenant, c’est dans la poche…
Jacques: Oui, et ce soir il vient de prendre encore 42 secondes à l’Espagnol.
Annie: Pour samedi, alors…
Bertrand: Il est imbattable, ce type… Oui, évidemment, hier, l’Espagnol a quand même fait 42 kilomètres de moyenne… Il faut le faire, pour une étape de cette longueur…
Jacques: Il est soutenu par ses co-équipiers. Ce n’est pas comme nous. Il n’y a pas d’entente dans l’équipe française, il faut dire ce qui est…
Bertrand: Ça c’est vrai… Regarde les Italiens… Ils ne lâchent pas leur maillot jaune. S’il crève, il a trois voitures suiveuses derrière sa roue…
Annie: Samedi, je pense…
Jacques: Mais regarde, l’autre jour, Michalski a dû attendre trois minutes sa voiture suiveuse… C’est scandaleux!
Bertrand: Qu’st-ce qu’il a ramassé comme primes, l’Italien…
Jacques: Il faut reconnaître, hein, que dans la montagne, c’est un fameux grimpeur!
Bertrand: Et tu verras, l’étape contre la montre, c’est lui qui va encore la gagner. Il rappelle tous les grands d’autrefois. Il a le physique de Coppi, un coeur qui bat à 70 à la minute en haut d’un col! Et le sens tactique de Bartali…
Jacques: Ce n’est pas un homme, c’est une machine!
Bertrand: Tu as vu ce travail des chevilles… Tu l’as vu grimper dans le Tourmalet.
Jacques: Maintenant, tu sais, les Espagnols n’ont pas dit leur dernier mot.
Annie: Pour samedi…
Bertrand: Non, mon vieux, c’est cuit. Quand je pense que le premier Français est à 9 minutes 30 de l’Italien… Derrière un Espagnol, un Allemand et un Néerlandais…
Jacques: Et qu’au classement par équipes, ce sera les Belges…
Bertrand: Ce n’est pas encore sûr, mais de toute façon, qui est-ce qui descendra les Champs-Elysées samedi soir avec le maillot jaune… Je suis écoeuré…
Jacques: Avoue qu’on n’a pas eu de chance… Gauthier qui doit abandonner dans les Pyrénées à cause de ses crampes… Maillard qui se paie des furoncles…
Annie: Je disais…
Bertrand: Thibaudet qui fait une chute dans les Alpes…
Jacques: La femme de Le Goff qui choisit pour se tuer le jour où il allait gagner l’étape à Saint-Nazaire!
Bertrand: On a toutes les veines!
Jacques: Non, c’est sûr… Mathématiquement, on devait gagner!
Annie: Samedi…
Bertrand: C’est la malchance… On a joué de malchance!

(Françoise è appena entrata)

Tiens, Françoise, tu étais là, toi?
Françoise: Salut à tous… Je suis en retard, toutes mes excuses, vous ne vous êtes pas trop impatientés?
Annie: Non, non, j’ai essayé de distraire ces messieurs de ma conversation.

 

Mots et expressions

abandonner                                    abbandonare

bafouiller                             farfugliare

la cheville                            la caviglia

la chute[1]                               la caduta

le circuit                               il circuito

le classement                     la classifica

le co-équipier                     il compagno di squadra

le col                                     il colle

la crampe                             il crampo

crever[2]                                  bucare

distraire                                distrarre

dorloter                                coccolare

écoeuré[3]                              scoraggiato

l’étape, f.                               la tappa

fameux                                 famoso

le furoncle                           il foruncolo

grave                                    grave

grimper                                scalare

le grimpeur                          lo scalatore

imbattable                           imbattibile

lâcher                                               lasciar andare, mollare

la longueur                          la lunghezza

la machine                           la macchina

le maillot                              la maglia

malade[4]                                ammalato

la malchance                      la sfortuna

mathématiquement[5]         matematicamente

la moyenne[6]                                   la media

néerlandais                         olandese

la physique                         la fisica

la poche                               la tasca

la prime                                il premio

ramasser                             mettere insieme, raccogliere

le roc                                     la roccia

soigner                                 curare

solide                                               forte, solido

soutenir                               sorreggere

tactique                                tattico

la veine                                 la fortuna

elle est solide comme un roc  è forte come una roccia

c’est entendu comme cela?  rimaniamo d’accordo così’?

c’est dans la poche[7], fam.   è cosa fatta

il faut le faire, fam.              bisogna farlo

ils n’ont pas dit leur dernier mot  non hanno detto l’ultima parola

c’est cuit!, fam.                   è fatta!

il se pale des furoncles, fam.  ha avuto dei foruncoli

on a de la veine, fam.        siamo fortunati

jouer de malchance  essere perseguitati dalla sfortuna

 

 

[1] Cadere si può dire sia tomber sia faire une chute; la parola chute viene dal verbo choir = tomber, che ormai è in disuso.

[2] Crever: la crevaison (la foratura).

[3] Le coeur (il cuore); écoeuré (scoraggiato, demoralizzato); si può essere écoeuré da qualcosa di troppo dolce, da cui être écoeuré = être degoùté, (essere disgustato), in senso figurato.

[4] Malade (ammalato); la maladie (la malattia).

[5] Les mathématiques (la matematica). J’étudie les mathématiques (o più semplicemente les maths), studio la matematica.

[6] Si dice: il fait du 42 à l’heure (corre alla velocità di 42 km all’ora), oppure: il fait 42 de moyenne (corre a 42 di media).

[7] La passione sportiva fa dire ai nostri amici qualche parola più familiare del solito. Dovete sempre distinguere bene il livello della conversazione, il tono dei vocaboli ascoltati: ramasser (raccogliere) viene usato nel dialogo per prendere, con tono familiare; c’est cuit! (è fatta!) deve ricordarvi l’espressione «les carottes sont cuites» (= la faccenda è chiusa). Se payer (concedersi, prendersi) è un termine familiare; on a de la veine = on a de la chance (siamo fortunati); nel nostro caso però si tratta di un’antifrasi, ossia sta per una frase di significato opposto: on n’a pas de chance du tout (non siamo per niente fortunati). Più familiarmente si direbbe: on n’a pas de pot!