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Leçon 104

Vercingétorix

 

Vercingétorix 
Andiamo ad ascoltare l’audio ouverture

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J’ai trouvé le repas délicieux. je n’aurais pas cru denis si bon cuisinier. (Ho trovato il pasto delizioso. Non avrei mai creduto che Denis fosse un cuoco così bravo.)
C’est un plat qui plaît toujours et que je fais moi-même assez régulièrement. (È un piatto che piace sempre e che faccio abbastanza spesso.)
Sa cuisine, si bonne soit-elle, ne vaut pas celle de sa femme. (La sua cucina, per buona che sia, non vale quella di sua moglie.)
Bon, il va falloir songer à partir. il faut qu’on soit rentré à clermont pour cinq heures. mais où trouver de l’essence? (Bene, dovremo pensare a partire. Dobbiamo essere tornati a Clermont per le cinque. Ma dove trovare della benzina?)

 

Notes
In questa lezione ci occuperemo più specificamente degli attributi del complemento oggetto:

J’ai trouvé le repas délicieux. (Ho trovato il pasto delizioso.)

Je le croyais généreux. (Lo credevo generoso.)

Nos excès rendent l’escalier pénible à monter! (l nostri eccessi ci rendono le scale faticose da salire!)

Incontreremo anche la costruzione ellittica, molto usata nella lingua parlata, con l’attributo del soggetto che viene anteposto:

Une espèce disparue, les Gaulois? (Una razza scomparsa, i Galli?)

Nella lezione 103 abbiamo visto che il passato del congiuntivo viene usato per sottolineare l’anteriorità rispetto al presente. In questa lezione, vediamo il secondo uso di questo tempo: il compimento di un’azione rispetto a un determinato momento del futuro, ovviamente secondo le regole di sintassi che richiedono il modo congiuntivo.

Il faut que nous soyons revenues à Dijon à 17 heures. (Dobbiamo essere tornate a Digione alle 17.)

Attends donc que j’aie fini de parler. (Aspetta dunque che io abbia finito di parlare.)

Il faut que vous ayez fini d’ici mardi. (Dovrete aver finito entro martedì.)

Incontriamo di nuovo numerosi esempi di condizionale passato. Questo tempo è molto usato e dovete saperlo utilizzare con facilità:

Je n’aurais pas dû t’amener ici. (Non avrei dovuto portarti qui – rammarico.)

Ils auraient pu manger les chevaux. (Avrebbero potuto mangiare i cavalli – ipotesi irreale nel passato.)

Je l’aurais cru généreux. (L’avrei creduto generoso – delusione.)

Vediamo di nuovo la costruzione concessiva:

Toute sortie, si vaillante soit-elle, était vaine. (Qualsiasi tentativo, per quanto coraggioso, era vano.)

Potete trovare un infinito in una struttura interrogativa:

Mais où trouver de l’eau à cette altitude? (= où pouvait-on trouver de l’eau?) (Ma dove trovare dell’acqua a questa altitudine? = dove si poteva trovare dell’acqua?)

Come abbiamo già notato, molti sostantivi sono formati dal tema di un verbo + vari suffissi. È importante che annotiate su un taccuino, se la vostra memoria vi tradisce, il verbo e il sostantivo corrispondente, o viceversa se incontrate il nome per primo. Così, dai verbi del secondo gruppo, derivano spesso sostantivi che finiscono in -issement: hennir, hennissement (nitrire, nitrito); glapir, glapissement (guaire, guaito); élargir, élargissement (allargare, allargamento); agrandir, agrandissement (ingrandire, ingrandimento) ecc., ma ciò non è sistematico: ad esempio, il verbo finir (finire) si è formato sul sostantivo fin (fine).

Si trovano anche i suffissi -tion o -ment: dériver, dérivation (derivare, derivazione); disparaitre, disparition (sparire, sparizione); changer, changement (cambiare, cambiamento); in -ure: nourrir, nourriture (nutrire, nutrimento); pourrir, pourriture (marcire, marciume).

Avete una padronanza della lingua francese tale da costruire delle frasi più complesse? Vi proponiamo nel dialogo di questa lezione due frasi complesse, con due subordinate relative, l’una con qui, l’altra con que: siete capaci di farne qualcun’altra?

Un combat QUI a commencé par une victoire gauloise, et QUE les Germains ont transformé en défaite. (Un combattimento che è iniziato con una vittoria dei Galli, e che i Germani hanno trasformato in sconfitta.)

Un ornement de bronze QUI représente un guerrier mourant, et QUE l’on peut voir au Musée d’Alise-Sainte-Reine. (Un fregio di bronzo che rappresenta un guerriero morente e che si può vedere al Museo di Alise-Sainte-Reine.)

 

Dialogue
Andiamo ad ascoltare l’audio dialogue

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Vercingétorix
Jocelyne et Annie sont sur le plateau d’Alise-Sainte-Reine, l’ancienne Alésia, où, en 52 av. J.-C. s’est déroulée la célèbre bataille qui a imposé la domination romaine à la Gaule. Elles sont au pied de la statue de Vercingétorix, le chef qui a vainement cherché à rassembler les Gaulois contre Jules César
(Jocelyne e Annie sono sull’altopiano di Alise-Sainte-Reine, l’antica Alesia, dove nel 52 a.C. si è svolta la famosa battaglia che ha imposto la dominazione romana alla Gallia. Si trovano ai piedi della statua di Vercingetorige, il capo che cercò invano di riunire i Galli contro Giulio Cesare)

Jocelyne: J’ai trouvé ce repas délicieux… Encore merci, ma grande…
Annie: Oui, mais le Chambertin a rendu la montée des escaliers pénible…
Jocelyne: Tu n’avais pas besoin de grimper si vite. C’est mauvais de se prendre pour un coureur de marathon. Il faut qu’on soit revenues à Dijon pour sept heures! On a tout notre temps!
Annie: Oui, mais j’avais hâte d’arriver ici. Je me souviens, quand j’avais douze ou treize ans, mes parents sont allés à Bruxelles. Et de là, nous sommes allés à Waterloo. Je te jure, j’entendais le pas des soldats, le grondement du canon, le fracas des armes, le crépitement de la mitraille, le hennissement des chevaux, les cris des blessés et le râle des mourants. Mais Alésia, pour moi, c’est plus important encore que Waterloo. Cela a marqué, bien plus encore, la fin de quelque chose. Nous ne saurons jamais ce que nous aurions été si César avait été vaincu ici. Si les Romains avaient été repoussés. Si une immense civilisation celte avait grandi à partir de ces collines. Mais il semble justement que les Celtes ne pouvaient se constituer en un peuple uni. Une nation forte, indépendante, capable de traverser les siècles. Partout en Europe, les Celtes ont dû reculer, céder à l’autorité d’autres peuples plus disciplinés. Comme ces espèces animales, gigantesques pourtant, mais vouées à la disparition parce qu’elles n’avaient pas ce pouvoir d’adaptation à la survie… Oh, je suis toute triste, tout d’un coup!
Jocelyne: Je vois cela! Je n’aurais pas dû t’amener ici.
Annie: Au contraire!
Jocelyne: A chacune son tour d’avoir son heure de cafard aujourd’hui! Mais le tien est à l’échelle de l’Histoire! Ne compte quand même pas trop sur moi pour te raconter ce qui s’est passé ici…
Annie: Mais moi, je vais le faire… Tu sais, tout a commencé par une bataille de cavalerie. Trois corps de cavalerie se sont jetés sur le front et les flancs de l’infanterie romaine. Un choc terrible. Au début, les Gaulois l’emportaient, et César n’a été sauvé que par ses cavaliers germains…
Jocelyne: Tu vas dire que je cherche à tiédir ton zèle pro-gaulois. Mais tu sais ce que dirait Lucien? Comme à Crécy! Comme à Azincourt! Comme à Waterloo! Comme au match de rugby du Tournoi des Cinq Nations et à la demi-finale de la coupe d’Europe des Clubs! Les Gaulois dominent à la première mi-temps, et ils sont battus à la deuxième! Une espèce disparue, les Gaulois? Lucien te démontrera que l’esprit de la race est toujours vivant dans le tempérament français…
Annie: Oui… Peut-être… Tu imagines ce village dont nous avons visité les ruines au sommet de la colline? Une armée de 80.000 fantassins retranchés là…
Jocelyne: Comment Vercingétorix est-il arrivé à nourrir tout ce monde? Et où trouver de l’eau à cette hauteur?
Annie: L’eau ne manquait pas. Tu as vu les puits. Et il avait du bétail, et des céréales pour un mois. Mais pourquoi a-t-il renvoyé sa cavalerie? On aurait pu manger les chevaux… Oui, mais avant de tuer les chevaux, il fallait aussi les nourrir… César savait tout cela. Dès le lendemain, il a tissé une immense toile d’araignée, pour encercler les assiégés. Rempart avec palissade et tours de bois, double fossé, pieux, pièges… Toute sortie des Gaulois, si vaillante soit-elle, était vouée à l’échec. Les malheureux étaient condamnés à la famine.
Jocelyne: C’est terrible.
Annie: Oui… Il y a eu un nouveau combat de cavalerie, qui tournait à l’avantage des Gaulois au début, mais que les Germains ont transformé en défaite…
Jocelyne: Tu vois, même scénario, dirait mon beau-frère…
Annie: Oui… Et il y a eu une scène atroce… Les Gaulois ont chassé femmes, vieillards et enfants. Repoussés par leurs frères et par leurs ennemis à la fois, ils sont morts entre les deux camps, à 80 mètres d’ici, sous nos yeux…
Jocelyne: Mais qu’est-ce qu’ils faisaient, les renforts, pendant ce temps-là?
Annie: Lucien dirait qu’ils s’organisaient dans la pagaïe et les rivalités de clans. Ils ont fini par arriver. La bataille a été sanglante, longtemps indécise, à nouveau les Germains… Puis la déroute, le massacre…
Jocelyne: Et la grande scène finale de nos manuels d’histoire…
Annie: Vercingétorix, paré de ses plus belles armes, descendant la colline au grand galop. Il arrive devant César, puis fait le tour du tertre sur lequel siège le général romain. Il s’arrête devant lui, jette ses armes à ses pieds, s’agenouille devant son vainqueur, et sans un mot, s’assied par terre… La colère furieuse de César contre son ennemi. Et sa vengeance implacable.
Jocelyne: Moi qui l’aurais cru généreux.
Annie: La Gaule vaincue, César rentre à Rome. Il défile en triomphe du Champ de Mars au Capitole, suivi de ses captifs enchaînés. Puis les prisonniers sont jetés dans le cachot du Tullianum, où on les étrangle, un à un…
Jocelyne: Arrête, arrête!
Annie: Tu vois, pour moi, toute cette tragédie se résume dans ce petit ornement de harnachement en bronze, qui représente un combattant gaulois mourant, et qu’on a vu au Musée… L’artisan anonyme qui l’a moulé est venu à bout d’un problème esthétique presque insoluble: ramener le mouvement de ce corps à deux lignes courbes qui se croisent comme une mélodie et son accompagnement. Et avec ce dépouillement, et un bout de métal de dix centimètres, exprimer à la fois toute la puissance d’un corps de lutteur et tout l’accablement muet d’un peuple vaincu, mais qui n’a rien perdu de sa grandeur, ni de sa dignité. Ça vous coupe le souffle.
Jocelyne: Ça te coupe le souffle? J’ai compris. On va retourner le voir…
Annie: Mais tu as dit qu’on avait tout notre temps!

 

Mots et expressions

l’accablement, m.   l’abbattimento, la prostrazione

l’adaptation, f.         l’adattamento

l’araignée, f.             il ragno

l’assiégé, m.             l’assediato

le bétail                     il bestiame

le cachot                  la cella, la prigione

le canon                   il cannone

le captif[1]       il prigioniero

la cavalerie              la cavalleria

les céréales             i cereali

la colline                   la collina

constituer                costituire

la coupe                   la coppa

courbe                      curvo

le crépitement         il crepitio

la défaite                  la sconfitta

le dépouillement    la rinuncia

se dérouler              svolgersi

la déroute                la rotta

la dignité                  la dignità

l’échec, m.               il fallimento

encercler                  accerchiare

enchaîné                  incatenato

étrangler                  strangolare

la famine                  la carestia

le fantassin              il fante, il fantaccino

le fossé[2]                   il fosso

le fracas                   il fracasso

le galop                    il galoppo

généreux                 generoso

gigantesque                       gigantesco

le grondement        il boato

le harnachement[3]  i finimenti, la bardatura

le hennissement    il nitrito

implacable               implacabile

imposer                    imporre

l’infanterie, f.            la fanteria

insoluble                  insolubile

le massacre             il massacro

la mélodie                la melodia

la mi-temps              l’intervallo

la mitraille                la mitraglia

mouler                      modellare

nourrir                      nutrire

l’ornement, m.         l’ornamento

la pagaïe                  il caos, la confusione

la palissade             la palizzata

parer                         fronteggiare, parare

le pieu                       il palo

le puits                      il pozzo

la râle                        il rantolo

repousser                respingere

résumer                    riassumere

retranché                 trincerato

sanglant                   sanguinoso

siéger                         sedere

le sommet                la cima

tiédir (2° gr.)             intiepidire

la toile                       la ragnatela

le tournoi                 il torneo

vain                           vano

la vengeance          la vendetta

tu n’avais pas besoin de grimper si vite non era necessario che tu ti arrampicassi così velocemente

j’avais hâte d’arriver ici avevo fretta di arrivare qui

une espèce vouée à la disparition è una specie destinata all’estinzione

l’eau ne manquait pas c’era acqua in abbondanza

voué à l’échec        destinato al fallimento

tourner à l’avantage de… cambiare le cose a favore di…

 

Notes

Anonyme (anonimo), l’anonymat (l’anonimato), la lutte (la lotta), le lutteur (il lottatore).

– Gevrev-Chamberlain è uno dei più grandi vigneti della Borgogna, come Vosnes-Romanée, Corton, Clos-Vougeot ecc.

 

[1] Captif è sinonimo di prisonnier (prigioniero).

[2] Non confondete fosse (fossa) con fossé (fosso, fossato).

[3] «Finimenti» si può dire anche harnais.